Syrie : l'otage américaine tuée en février avait refusé de s'évader par solidarité
Kayla Mueller a préféré rester auprès d'une autre otage occidentale qui était dans l'incapacité physique de fuir.
Avant que sa mort soit annoncée en février, l'otage américano-libanaise Kayla Mueller, retenue par le groupe Etat islamique en Syrie, avait eu une possibilité de fuir. C'était en août 2014, rapporte Slate.fr, mardi 26 mai, en se basant sur une information de Foreign Policy.
Selon le site spécialisé en politique étrangère, la jeune femme de 26 ans, qui travaillait pour une ONG turque lorsqu'elle a été enlevée en 2013, a repoussé cette chance de s'échapper. Kayla Mueller a préféré rester auprès d'une autre otage occidentale, elle aussi travailleuse humanitaire, qui était alors dans l'incapacité physique de s'évader.
Un récit rapporté par une jeune yézidie, elle aussi otage
C'est une troisième otage, une adolescente de la minorité yézidie retenue en Syrie en même temps que Kayla Mueller, qui a raconté les dessous de cette évasion avortée, lors d'un débriefing auprès des autorités américaines. La jeune fille a, elle, réussi à échapper à ses ravisseurs. Quant à la troisième otage, elle serait toujours vivante, selon des informations datées de la fin de l'hiver.
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