Opération Chammal : mort d'un soldat français en zone irako-syrienne
En duplex depuis Kirkouk (Irak), la journaliste de France 2 Stéphanie Perez revient sur la mort d'un soldat français en zone irako-syrienne, annoncée samedi 23 septembre par l'Élysée.
Les circonstances de la mort du soldat français participant à l'opération Chammal, en zone irako-syrienne, restent floues en raison du principe de secret défense. Son décès a été annoncé samedi 23 septembre par l'Élysée. "On ne connaît ni son identité ni le lieu exact où il est tombé, en Irak ou en Syrie. Seule information : il s'agit d'un sous-officier du 13e régiment de dragons parachutistes, rattaché aux forces spéciales françaises", explique Stéphanie Perez, en direct depuis Kirkouk (Irak). "Il a été tué hier matin alors qu'il était en opération de formation des troupes locales. Sa position a été l'objet de tirs nourris de la part du groupe État islamique", précise-t-elle. Il s'agit du premier militaire français qui tombe dans cette zone depuis trois ans, depuis que la France est entrée dans la coalition internationale, avec l'opération Chammal, qui mobilise 1 200 soldats français. L'occasion de se pencher sur la vie de ces militaires.
Environ 200 soldats français des forces spéciales sur le terrain
Au petit matin, les forces spéciales françaises préparent leur drone d'observation. C'est le meilleur moyen pour localiser les combattants de Daech. Volant à plus de 1 000 mètres d'altitude, il est devenu une arme indispensable. Les Français analysent ensuite les photos et vidéos, qu'ils enverront de façon cryptée vers la base arrière. Ils sont chargés d'encadrer les combattants kurdes. Il faut avoir de quoi se défendre en cas d'attaque directe sur leur position. Ils bénéficient de moyens militaires avancés tels que des caméras thermiques. Depuis 2014, les forces spéciales françaises opèrent en Irak et surveillent de près l'axe entre Mossoul (Irak) et Raqqa (Syrie). Pas de chiffres officiels, mais on estime leur nombre à 200.
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