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Lutte contre le terrorisme : un G7 consacré à la question du retour des jihadistes étrangers

Après la chute de plusieurs fiefs de l'Etat islamique, les ministres de l'Intérieur du G7 se réunissent jeudi et vendredi à Ischia en Italie pour plancher sur le retour des jidahistes étrangers.

Article rédigé par Mathilde Imberty
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les ministres de l'Intérieur des sept pays les plus puissants du monde (G7) se réunissent sur l'île d'Ischia, face à Naples, en Italie (illustration).  (MAXPPP)

Où vont aller les combattants étrangers du jihad ? La question est au centre des débats du G7 des ministres de l’Intérieur, à Ischia (Italie) jeudi 19 octobre et vendredi 20 octobre. Après la chute de plusieurs fiefs de l'État islamique, le retour potentiel des étrangers partis rejoindre Daesh, les "front fighters", constitue une source d'inquiétude, en particulier pour la France et l'Italie.

Un G7 en Italie pour parer à la menace du retour des combattants étrangers jihadistes - un reportage de Mathilde Imberty

Depuis la chute de Raqqa, mardi dernier, capitale autoproclamée de l'État islamique en Syrie, les services de renseignement italiens ont relevé leur niveau de vigilance, en raison du sort incertain des combattants étrangers en fuite. On estime à 5 000 le nombre d'Européens partis en Irak et en Syrie. Parmi eux, 130 combattants ont pour base l’Italie, selon le député italien Andrea Manciulli. Le parlementaire s'interroge sur leur destination. Si on regarde l’histoire du jihadisme, dit ce spécialiste du terrorisme islamiste, ils se sont fréquemment déplacés d’un lieu à l’autre. "Des gens en Afghanistan se sont déplacés en Irak, puis au Yémen", précise-t-il, en appelant à "surveiller" la situation, "ensemble".

Certains 'front fighters' peuvent revenir en Europe. Et ces gens qui ont eu l’expérience, qui sont ‘protagonistes de l’Etat islamique’, peuvent contaminer et faire augmenter le phénomène de sympathisants.

Andrea Manciulli, député italien

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La coopération policière et judiciaire est au cœur de la réunion des sept pays les plus puissants du monde qui rassemble aussi les géants du web : Google, Microsoft, Twitter et Facebook. La lutte contre la radicalisation se joue aussi sur internet, insiste le ministre de l’Intérieur italien Marco Minniti qui a pour objectif d’aboutir à un engagement commun de ces quatre groupes, lors du G7 d'Ischia.

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