Les ravisseurs de James Foley réclamaient une rançon de 100 millions d'euros
Le PDG de GlobalPost a expliqué que l'Etat islamique avait réclamé dans un premier temps une rançon immense.
Les ravisseurs de l'Américain James Foley avaient demandé une rançon de 100 millions d'euros pour sa libération, explique le GlobalPost, jeudi 21 août, l'un des employeurs du journaliste. Le journaliste travaillait pour ce site d'informations quand il a été enlevé en novembre 2012 en Syrie.
Le PDG du site d'informations Philip Balboni affirme avoir été en contact, ainsi que la famille Foley, avec les jihadistes de l'Etat islamique. Selon lui, ils avaient "exprimé au départ le désir de négocier" la libération du journaliste. Philip Balboni ajoute sur CNN (en anglais) que "les ravisseurs n'ont jamais réellement négocié" sur la somme demandée, mais qu'ils ont fait part de leurs exigences au cours de moins d'une dizaine de contacts.
"Nous n'avons pas pris cette somme au sérieux"
"Nous n'avons jamais pris cette somme de 100 millions d'euros au sérieux", a-t-il relevé. Philip Balboni précise que lui et la famille ont cherché à réunir des fonds proches des montants versés pour obtenir la libération de plusieurs otages européens, plus tôt cette année.
Mais les négociations n'ont jamais avancé et les ravisseurs ont gardé le silence. La famille a finalement reçu un message des ravisseurs, les prévenant que leur fils allait être tué. Le 13 août, ils ont diffusé une vidéo montrant l'exécution du journaliste de 40 ans.
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