Les forces irakiennes sont entrées à Mossoul, fief autoproclamé du groupe Etat islamique en Irak
L'armée irakienne dit avoir pénétré dans la deuxième ville du pays, toujours aux mains du groupe terroriste. Cette vaste offensive a été lancée le 17 octobre.
Les forces irakiennes sont entrées à Mossoul, fief autoproclamé du groupe Etat islamique en Irak, annonce l'armée, mardi 1er novembre. "Nous avons fini de nettoyer [le village de] Gogjali et pris le contrôle du bâtiment de la chaîne de télévision de Mossoul", a déclaré dans la matinée le général Abdelwahab Al-Saadi, un commandant des forces d'élite du contre-terrorisme.
L'envoyé spécial de France Télévisions, Arnaud Comte, évoque, plus prudemment, une "avancée". Il souligne notamment que la coalition "peine à consolider ses positions" dans les villages repris ces dernières heures.
Une avancée symbolique dans l'offensive
Les forces armées irakiennes ont pénétré dans des secteurs "sur la rive gauche de la ville de Mossoul", a déclaré le centre de commandement conjoint des opérations chargé de l'offensive pour reprendre Mossoul. Cette entrée des forces d'élite irakiennes dans l'agglomération constitue une avancée symbolique dans l'offensive pour reconquérir la deuxième ville d'Irak, lancée le 17 octobre. Mais les combattants du contre-terrorisme devront attendre le renfort d'autres unités avant de mener une attaque concertée pour avancer vers le centre-ville, selon des experts.
>> Offensive vers Mossoul : "On est entré dans une lutte à mort"
"Nous allons refermer notre étau sur le groupe Etat islamique de tous les côtés", a lancé le Premier ministre Haider Al-Abadi, lundi, dans une allocution à la télévision publique irakienne. Les jihadistes "n'ont pas d'échappatoire, ils peuvent soit mourir, soit se rendre", avait-il poursuivi. Des dizaines de milliers de combattants des forces irakiennes avancent sur plusieurs fronts vers Mossoul, soutenus par des frappes aériennes de la coalition internationale antijihadistes menée par les Etats-Unis.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.