Les Forces démocratiques syriennes s'emparent de la vieille ville de Raqqa, capitale autoproclamée de l'Etat islamique en Syrie
Les Forces démocratiques syriennes ont annoncé la reprise de la vieille ville de Raqqa, en Syrie, vendredi 1er septembre.
C'est une reprise symbolique. Les Forces démocratiques syriennes ont annoncé la reprise de la vieille ville de Raqqa (Syrie) des mains du groupe Etat islamique (EI), vendredi 1er septembre. L'alliance arabo-kurde, soutenue par Washington, contrôle désormais plus de 60% de la cité et se rapproche de la zone la mieux fortifiée par les jihadistes, a précisé un porte-parole. La ville de Raqqa, sous le contrôle de l'EI depuis 2014, est le principal fief de l'organisation jihadiste en Syrie.
"Nous avons pris aujourd'hui le contrôle de la totalité de la vieille ville après des combats contre l'EI", a affirmé Talal Sello, porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), précisant qu'elles se trouvaient désormais proches des "principaux QG" de l'organisation extrémiste dans le centre-ville. Les Forces démocratiques syriennes sont entrées dans la vieille ville début juillet, selon le département de la Défense américain (lien en anglais). Elles combattent l'Etat islamique au sein de Raqqa depuis le 6 juin.
Jusqu'à 25 000 civils encore présents à Raqqa
Le centre-ville de Raqqa comprend la vieille ville et le quartier administratif, où se trouvent notamment l'ex-siège du gouverneur et les bâtiments qui abritaient les services de renseignements. Ce quartier administratif est fortement sécurisé par les jihadistes qui s'y sont barricadés.
Talal Sello s'est refusé à dire quand les Forces démocratiques syriennes allaient pouvoir s'emparer de la totalité de Raqqa. Le porte-parole de l'alliance arabo-kurde a cependant affirmé que les opérations se déroulaient selon le "plan prévu".
La violence des combats a suscité des craintes pour le sort des civils bloqués dans Raqqa. Amnesty International estime qu'ils sont pris au piège dans un "labyrinthe mortel". Selon l'ONU, jusqu'à 25 000 civils sont encore présents dans la ville, alors que des dizaines de milliers d'autres ont fui, bravant les tireurs embusqués de l'EI et les mines.
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