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Les Etats-Unis confirment avoir tué le numéro deux de l'Etat islamique

Le chef de la propagande du groupe jihadiste, Abou Mohammed Al-Adnani, a été tué le 30 août dans le nord-ouest de la Syrie, a précisé, lundi, le porte-parole du Pentagone.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le numéro 2 du groupe Etat islamique, Abou Mohammed Al-Adnani, dans une photo non datée extraite (REUTERS)

"Nous pouvons confirmer que Al-Adnani est mort." Les Etats-Unis ont assuré, lundi 12 septembre, avoir tué dans un bombardement aérien en Syrie le numéro deux du groupe jihadiste Etat islamique (EI), Abou Mohammed Al-Adnani.

Le chef de la propagande de l'EI, qui était aussi recruteur et architecte des opérations extérieures, a été tué le 30 août près de Al-Bab, dans le nord-ouest de la Syrie, a confirmé le porte-parole du Pentagone, Peter Cook.

Al-Adnani aurait inspiré des attentats en Europe

Cette frappe fait partie d'une "série de bombardements contre des responsables de l'EI, y compris des responsables financiers ou de la planification militaire, qui ont affaibli la capacité opérationnelle" du groupe jihadiste, a-t-il ajouté. 

Al-Adnani s'est notamment illustré en exhortant les partisans de l'EI à passer à l'action dans leur pays d'origine en utilisant n'importe quelle arme disponible contre les ressortissants des pays de la coalition. Cet appel aurait notamment inspiré des attentats en Europe. Un responsable américain de la Défense avait cité les attentats à Paris, à Bruxelles et à l'aéroport d'Istanbul.

Moscou revendique sa mort

Washington avait indiqué précédemment avoir ciblé ce responsable dans un bombardement réalisé par un drone américain, mais n'avait pas encore confirmé sa mort.

Celle-ci avait, en revanche, été annoncée par le groupe jihadiste, puis revendiquée par Moscou. Un responsable américain avait qualifié la revendication russe de "blague". Les Etats-Unis reprochent à la Russie de chercher avant tout à soutenir le régime de Bachar Al-Assad, que Washington considère comme le principal obstacle à une résolution du conflit syrien. Il y a peut-être un "malentendu" côté russe, avait suggéré Peter Cook.

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