Le chef de l'Etat islamique a-t-il été "grièvement blessé" dans une attaque ?
D'après le quotidien britannique "The Guardian", Abou Bakr Al-Baghdadi a été touché par une frappe aérienne en Irak. Mais le Pentagone estime qu'il n'a pas été atteint.
Imbroglio sur l'état de santé du chef du groupe Etat islamique (EI), Abou Bakr Al-Baghdadi. Il serait "grièvement blessé" après avoir été touché lors d'une frappe aérienne dans l'ouest de l'Irak, écrit le Guardian (en anglais), mardi 21 avril. Selon une source en contact avec l'organisation terroriste et le quotidien britannique, il souffre de plusieurs blessures graves depuis une attaque perpétrée par la coalition américaine en mars.
"Sa guérison est lente", précise la source au quotidien britannique. D'après elle, les responsables du groupe EI se sont réunis pour choisir un nouveau chef, car ils pensaient qu'Abou Bakr Al-Baghdadi allait mourir. Deux responsables, un diplomate et un conseiller irakien, confirment qu'une frappe a bien eu lieu le 18 mars dans le district de Nineveh, près de la frontière syrienne, souligne le Guardian.
Un bruit qui court depuis la mi-mars
Mais le Pentagone considère qu'Abou Bakr Al-Baghdadi n'a pas été blessé. Cette information "avait déjà émergé" à la mi-mars, et le département américain de la Défense avait alors estimé "qu'il n'y avait rien pour indiquer que Al-Baghdadi avait été blessé ou tué", a déclaré le colonel Steven Warren, porte-parole du Pentagone. Et aujourd'hui, "il n'y a rien qui signale un changement" dans cette évaluation, a-t-il ajouté.
Le porte-parole du Pentagone a précisé que le chef de l'EI "n'était pas" une cible des frappes qui ont eu lieu à ce moment-là.
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