La vie à bord du Charles-de-Gaulle, au large de l'Irak
France 2 vous fait découvrir le quotidien à bord du porte-avions engagé dans la coalition contre les jihadistes au nord de l'Irak.
Quelque 2 000 hommes et femmes, 12 Rafale et 9 Super-Étendard : le Charles-de-Gaulle est lourdement équipé pour sa mission dans les eaux du golfe arabo-persique. Le porte-avions français mouille au large de l'Irak ; les avions visent les jihadistes du groupe État islamique, au nord du pays.
À bord, les mécaniciens sont aux petits soins pour que les appareils soient opérationnels. Et chaque matin, c'est le même rituel : hors de question qu'un seul appareil ne décolle sans la "cueillette". Il s'agit de déblayer la piste le plus minutieusement possible, car les avions de chasse se lancent à plus de 250 km/h en moins de 100 mètres.
Deux mois en Irak
Dans un coin du navire, les fusiliers marins s'exercent au ball-trap. "Ce genre d'entraînement est fait régulièrement, de façon à garder les automatismes et surtout d'avoir des cibles en mouvement, de façon à faire mouche si besoin", assure à France 2 l'enseigne de vaisseau Christian.
Aux commandes du navire, on trouve le second maître, Alex. Il y a un an, il était encore éboueur. Désormais, sous l'œil d'un supérieur, il tient la barre d'un fleuron de l'armée française, engagé dans la coalition internationale contre Daech.
Le Charles-de-Gaulle va rester deux mois en Irak. Puis il fera cap vers l'Inde pour des manœuvres. Son retour en France n'est prévu qu'aux derniers jours du printemps.
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