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Irak : la France va livrer ses premiers équipements de secours "dans les prochaines heures"

Le président François Hollande avait assuré que Paris soutiendrait l'effort humanitaire initié par les Etats-Unis dans le nord de l'Irak. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des milliers de Yezidis, bloqués par les jihadistes dans les montagnes du Sinjar, dans le nord de l'Irak, tentent de fuir les jihadistes de l'Etat Islamique, samedi 9 août 2014.  (EMRAH YORULMAZ / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le président François Hollande avait assuré que la France soutiendrait l'effort humanitaire initié par les Etats-Unis dans le nord de l'Irak, en proie à une offensive jihadiste menée par l'Etat islamique (EI). Samedi 9 août, l'Elysée a annoncé que la France livrerait ses premiers équipements de secours "dans les prochaines heures."

Au cours d'une conversation téléphonique avec Barack Obama,François Hollande a réaffirmé plus tôt que la France "prendrait toute sa place dans un dispositif qui réunirait les États-Unis et l’ensemble des pays qui souhaiteront s’associer à une action que le Conseil de Sécurité appelle de ses vœux", a rapporté l'Elysée dans un communiqué. "Il a indiqué au Président Obama que la France avait saisi l’Union Européenne afin d’apporter d’urgence aux populations l’assistance dont elles ont besoin."

Dans un communiqué publié vendredi 8 août, l'Elysée s'était par ailleurs félicité "de la décision importante prise par le Président Obama d'autoriser des frappes aériennes" pour contrer l'Etat islamique en IrakParis se disant également "prêt à prendre toute sa part" dans l'aide aux populations civiles.

La classe politique unanime

Vendredi, alors que les Etats-Unis ont entamé des frappes aériennes sur le nord du pays, des figures de droite comme de gauche ont plaidé pour un soutien militaire plutôt que pour une intervention terrestre. "Nous devons aider les Kurdes, en les aidant sur le plan humanitaire, en les aidant en termes d'équipements militaires", avait demandé au président sur i-Télé l'UMP Hervé Mariton, tandis qu'au Front national, Marine Le Pen a réclamé "une aide logistique et un soutien dans le domaine du renseignement". 

Jusqu'alors, la France s'été activé sur le front diplomatique : à son initiative, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU s'est tenue jeudi soir, débouchant sur un appel lancé à la communauté internationale à soutenir le gouvernement et le peuple irakiens. 

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