Baghouz : la guerre des femmes
À Baghouz, en Syrie, Stéphanie Perez revient sur les raisons de la longueur de cette bataille.
Alors que la bataille de Baghouz dure depuis une semaine, Stéphanie Perez explique que "ce que n'avaient pas prévu la coalition internationale et les forces kurdes au sol, ce sont les milliers de civils qui restaient encore dans cette ultime poche tenue par le groupe État islamique, essentiellement des familles de djihadistes". Elle ajoute : "Comment prendre en charge ces familles de djihadistes qui s'enfuient, ces irréductibles du groupe État islamique, c'est un vrai casse-tête".
Un casse-tête sanitaire
Sur les images de France 2, on peut voir des femmes et des enfants de djihadistes, dans le dernier bout de territoire du groupe État islamique, Baghouz, sous le feu de la coalition internationale. Depuis le début de la semaine, 7 000 d'entre eux ont encore fui. Pour les rares travailleurs humanitaires et les forces kurdes au sol, c'est un casse-tête sanitaire. Il faut gérer des enfants hagards, des blessés qui ont manqué de soins dans un contexte d'hostilité, ce qui rend la tâche encore plus complexe.
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