Attentat à Paris : les réactions politiques
En duplex depuis le palais de l'Élysée, à Paris, la journaliste Astrid Mezmorian fait le point sur les réactions politiques à la décision d'Emmanuel Macron de poursuivre son séjour au fort de Brégançon (Var) malgré l'attentat survenu à Paris samedi 12 mai.
Hier soir, samedi 12 mai, en l'absence d'Emmanuel Macron, le Premier ministre était en première ligne sur les lieux de l'attentat. Le président de la République a réagi au milieu de la nuit dernière, mais il est toujours au fort de Brégançon, dans le Var. Quel message faut-il retenir de tout cela ? "À part son tweet d'hier soir, le président a fait le choix de la distance. Rester à Brégançon, c'est ne pas surréagir, dans l'esprit du chef de l'État. C'est pour cela qu'il a laissé œuvrer Édouard Philippe et Gérard Collomb", explique la journaliste Astrid Mezmorian en duplex depuis le palais de l'Élysée, à Paris.
La droite dénonce le laxisme de l'exécutif
"À gauche, à la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon dit ne pas vouloir créer de polémiques stériles. Il dit même : 'Le gouvernement fait ce qu'il peut'. À droite, en revanche, c'est différent. Point d'esprit de concorde, mais plutôt une fronde politique. Le Front national et Les Républicains dénoncent une passivité, un manque de fermeté de l'exécutif, notamment au sujet de ces fameux fichés S. Eux prônent internement et expulsion. L'exécutif, de son côté, reste sur sa ligne : 'Il est impossible de condamner sans passage à l'acte. Le fichage S est un outil de suivi policier, et méconnaître cela, c'est méconnaître les outils de surveillance, l'état de droit, bref, jouer sur les peurs'", conclut-elle.
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