Afghanistan : les pays frontaliers s'attendent à une vague migratoire
En Afghanistan, les dernières évacuations se déroulent sous la menace d'attentats de l'Etat islamique, lundi 30 août. Mardi, les forces américains doivent quitter l'aéroport, mais environ 500 000 Afghans veulent toujours quitter le pays, selon l'ONU. Certains tentent leurs chances vers l'Iran ou le Pakistan.
Les dernières rotations du pont aérien se font sous la menace constante de l'Etat islamique à Kaboul. Mardi 31 août, les derniers soldats américains seront partis. Mais de nombreux Afghans restent bloqués, comme les employés de Médecins sans frontières qui manifestaient lundi. L'ONU estime à 500 000 le nombre d'Afghans candidats à l'exil. Certains tentent de se réfugier au Pakistan, qui ouvre ses frontières de manière aléatoire. Mais cette voie est souvent une impasse pour ces réfugiés.
Faire appel à des passeurs
La porte vers l'Iran est quant à elle fermée. "Il ne reste que le passage clandestin, passer par des points des frontières avec des passeurs", explique Karim Pakzad, chercheur à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques). Sur leur chemin vers l'Occident, les migrants trouveront sur leur chemin le mur que construit la Turquie sur ses 400 kilomètres de frontières avec l'Iran.
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