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Vidéo Mort d'Al-Baghdadi : "Nous n'étions pas dans l'équipe qui a mené ce raid", confirme Amélie de Montchalin

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Article rédigé par franceinfo
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La secrétaire d'État chargée des Affaires européennes était l'invitée de franceinfo lundi, au lendemain de la mort du chef du groupe État islamique. 

"Nous n'étions pas dans l'équipe qui a mené ce raid" , a confirmé sur franceinfo lundi 28 octobre Amélie de Montchalin, secrétaire d'État chargée des Affaires européennes, à propos de l'intervention américaine qui a entrainé la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi, le chef du groupe État islamique. Elle a refusé de dire si la France avait été, en avance, informée ou pas de cette intervention, "une question sans objet" a-t-elle dit.

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Amélie de Montchalin a rappelé que Florence Parly, la ministre des Armées, a précisé que "la France n'a pas participé à l'opération". La secrétaire d'État chargée des Affaires européennes appelle à une réunion de la coalition internationale qui lutte contre l'organisation État islamique depuis cinq ans. "Cette coalition contre Daech, à la fois après l'offensive turque et après ce fait nouveau, doit pouvoir se réunir. C'est essentiel à tenir, car ce n'est pas parce qu'il y a eu cet événement important hier que les choses sont finies. Malheureusement pour nos concitoyens, c'est un combat qui doit encore durer, car nous ne sommes pas arrivés au bout de cette lutte, contre ceux qui agitent les menaces terroristes à travers le monde", a-t-elle déclaré.

Ce combat contre Daech n'est pas terminé. Il y a encore beaucoup de combattants, on sait que ce sont des organisations très mouvantes et qui peuvent se retrouver un leader ou en tout cas des velléités d'organisation rapidement.

Amélie de Montchalin

à franceinfo

"Il n'y a plus d'Etat islamique au sens géographique, précise Amélie de Montchalin, mais on sait qu'en Syrie et en Irak, notamment, il y a encore présence de combattants. C'est pour ça qu'on va réunir la coalition contre Daech", a-t-elle insisté. Selon elle, "ce n'est pas parce que vous coupez la tête du mouvement que les combattants en-dessous disparaissent. La menace terroriste perdure et il nous faut une mobilisation sans faille et collective". 

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