Mort d'Al-Baghdadi : Daech est-t-il fini ?
La mort du calife autoproclamé sonne-t-elle la fin de l'organisation État islamique, ou doit-on craindre une recrudescence des attaques ?
Avec la mort d'Abou Bakr Al-Baghdadi, l'État islamique perd à la fois son chef, et le père fondateur de son califat autoproclamé. Depuis son prêche prononcé dans la grande mosquée de Mossoul (Irak) en 2014, il aura su recruter des milliers de jihadistes à travers le monde. Des recrues déjà formées : "Beacuoup de cadres de Daech ont été certes liquidés. Mais (...) aujourd'hui on peut se dire qu'il reste des jihadistes avec un certain CV et qui vont prendre la relève. Un CV militaire que Baghdadi n'avait pas", analyse Sofia Amara, auteur de Baghdadi, calife de la terreur.
Terrorisme, une équation à plusieurs inconnues
Si, parmi les recrues, quelqu'un devait prendre la relève, sur quelle zone d'influence pourrait-il exercer son pouvoir ? D'après les renseignements américains, plus de 18 000 combattants de l'État islamique se trouveraient sur le territoire irako-syrien, malgré la débâcle. À ceux-ci s'ajoutent des ramifications en Inde, Sri Lanka, Yémen ou encore les Philippines. Toujours est-il que les autorités françaises rappellent que la menace reste constante.
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