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Abou Bakr al-Baghdadi : "Le coup est dur, mais pas fatal", juge François Hollande

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Mort d'Al-Baghdadi : "Le coup est dur, mais pas fatal", estime Hollande
Mort d'Al-Baghdadi : "Le coup est dur, mais pas fatal", estime Hollande Mort d'Al-Baghdadi : "Le coup est dur, mais pas fatal", estime Hollande (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

François Hollande, ancien président de la République, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 28 octobre.

Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’organisation État islamique (EI), est mort dans la nuit du samedi au dimanche 27 octobre. "C'est un coup dur porté à cette organisation terroriste, mais ce n'est pas encore un coup fatal. C'est un coup dur parce qu'il était le chef, il avait proclamé le califat et l'organisation elle-même est en décomposition et a perdu les territoires qu'elle contrôlait en Irak et en Syrie", explique François Hollande, ancien président de la République, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, lundi matin.

"Il est mort comme un chien", a précisé Donald Trump lors de l'annonce de la mort du chef de l’organisation État islamique. "Les mots comptent dans le monde. Ces mots sont répercutés partout, on n'est pas dans un film, on est dans la réalité", précise François Hollande.

"La menace demeure"

L'opération justifie-t-elle le retrait des États-Unis en Syrie ? "Les Américains ont décidé de partir, mais en même temps de continuer à contrôler les exploitations de pétrole et de gaz en Syrie", nuance François Hollande. Pourtant, "la menace demeure", précise l'ancien chef de l'État.

"Le travail n'est pas accompli puisque si le coup est très dur pour Daech, il n'est pas fatal. Et le retrait américain a eu des conséquences extrêmement graves, pas simplement sur les Kurdes, qui étaient nos alliés. Daech pourra utiliser les jihadistes qui étaient jusque-là détenus par les Kurdes et continuer des opérations et des attentats", conclut François Hollande.

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