Ce lundi 6 juillet, les chefs des diplomaties des grandes puissances et de Téhéran se sont retrouvés pour tenter de finaliser l'accord sur le nucléaire iranien. Il ferait revenir l'Iran sur la scène internationale.C'est dans ce contexte que les journalistes de France 2 se sont rendus à Qom. Cette ville sainte est la capitale religieuse de l'Iran. C'est aussi un centre de pouvoir très influent. Ici, l'Ayatollah Khomeini a fait des études de théologie, comme son successeur Ali Khamenei. C'est lui seul qui décidera si l'Iran signe ou non l'accord sur le nucléaire.Le sujet diviseLes Mollahs forment la colonne vertébrale de la Rébuplique islamique. À l'image de la société iranienne, ils sont divisés entre réformateurs et conservateurs sur la question du nucléaire. Selon certains, l'Iran n'a plus le choix. "Signer cet accord c'est soutenir le gouvernement actuel, lui donner la possibilité de poursuivre ses réformes. C'est l'emporter sur les ultras conservateurs. Eux ne veulent rien changer pour continuer à profiter de leur système", explique l'Ayatollah Yousef Saanei. "La majorité du pays souhaite cet accord, mais dans les allées du pouvoir, comme dans la population, chacun sait que les dernières heures de négociations seront définitivement cruciales", conclut l'envoyée spéciale Nathalie Perez.