Iran : le Parlement va-t-il basculer du côté des modérés ?
Les Iraniens sont appelés à voter pour élire leurs députés. Le camp des modérés, incarné par le président Hassan Rohani, espère l'emporter face aux conservateurs.
Début du vote ce vendredi 26 février en Iran. 55 millions d'électeurs sont appelés à se prononcer dans les urnes pour renouveler leurs députés. Deux camps s'affrontent. Il y a d'un côté celui des partisans du président Hassan Rohani, qui veut moderniser le pays. De l'autre, on retrouve les conservateurs, encore majoritaires au Parlement.
Quand il fut élu, Hassan Rohani se battait pour obtenir un accord sur le nucléaire "afin de sortir le pays de l'asphyxie économique" ainsi que pour réformer les droits des jeunes et des femmes "afin de leur accorder plus de libertés individuelles", rappelle Stéphanie Pérez. Le premier cap a été franchi, reste le second désormais. "La classe moyenne s'impatiente car il n'y a pas eu beaucoup d'avancées", indique l'envoyée spéciale à Téhéran.
"Beaucoup d'incertitudes"
Jusqu'à présent, le Parlement conservateur bloque toutes les tentatives de réformes menées par Hassan Rohani. "Si le Parlement bascule aujourd'hui du côté des modérés, alors peut-être que le pays pourra s'engager sur la voie du changement. Mais beaucoup d'incertitudes pèsent sur l'issue de ce scrutin", conclut la journaliste de France 2.
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