Nouvelles manifestations, nouveaux affrontements au Yemen
D'un côté, les partisans du président, armés de gourdins, de poignards et de pierres. De l'autre, quelques milliers d'étudiants, qui auraient bien aimé pouvoir aller de l'Université au palais présidentiel, pour manifester - et grossir les rangs de ceux qui réclament le départ du président Ali Abdallah Saleh.
_ La police a tiré en l'air, pour stopper la foule. Elle a aussi, selon des témoins, cadenassé les accès de l'université...
La scène se répète depuis six jours à Sanaa, la capitale du Yémen.
Et à Aden, la principale ville du sud du pays, les affrontements ont fait deux morts, deux étudiants, et au moins deux blessés.
_ Les manifestants ont tenté de prendre d'assaut le siège de la municipalité, à Mansoura, un des quartiers de la ville. Les forces de sécurité ont tiré pour disperser les manifestants, qui ont alors riposté en lançant des pierres sur les policiers.
Inspirés par les révolutions tunisienne et égyptienne, les manifestants yéménites se plaignent de la pauvreté, du chômage et de la corruption et demandent des réformes politiques et le départ du président Saleh.
_ Le chef de l'Etat yéménite a tenté de désamorcer la contestation en annonçant qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat en 2013 et ne chercherait pas à ce que son fils lui succède.
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