Mossoul : les dernières poches de résistance de Daech
Le groupe Etat islamique continue de reculer à Mossoul (Irak). Il s’agit d’un tournant dans la guerre menée contre le terrorisme en Irak.
La progression est lente, mais certaine. Les forces spéciales irakiennes poursuivent leur offensive vers Mossoul (Irak), entre les tirs de snipers et les mortiers. Entre 200 et 300 jihadistes sont toujours retranchés dans la ville. Face à l’avancée de l’armée, ils ont fait exploser la mosquée Al-Nouri, datant du XIIe siècle, là où le groupe avait autoproclamé son califat.
Les civils utilisés comme boucliers humains
"En faisant exploser ce site, Daech a annoncé sa prochaine défaite. Il ne reste que quelques jours avant que nos forces achèvent leur mission", a annoncé le lieutenant-général Abdul Ghani Al-Assadi, chef des forces spéciales irakiennes. Les jihadistes sont pris en étau, les trois quarts de la ville sont libérés. Des civils, souvent utilisés comme boucliers humains, sortent de la ville. Certains sont trop faibles pour marcher, affamés par des mois de guerre. Ils sont emmenés dans des camps en dehors de la ville, et décrivent trois années de violence, de tortures et de viols.
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