Manifestation sanglante sur le plateau du Golan
Ils voulaient se rendre sur le plateau occupé du Golan pour commémorer la "Naksa" , la défaite arabe de juin 1967. Des soldats israéliens ont ouvert le feu dimanche sur des centaines de militants Palestiniens et de Syriens. Le bilan est lourd : au moins 23 morts et 350 blessés, selon Damas. Un porte-parole de l'armée israélienne a assuré que les militaires n'avaient "pas eu d'autre choix que d'ouvrir le feu en direction des pieds des manifestants afin de les dissuader" de franchir une barrière de barbelés avant d’arriver dans un champ de mines.
En réaction, les heurts se sont multipliés à la frontière entre la Syrie et Israël dans la soirée de dimanche. Plusieurs centaines de jeunes massés du côté syrien du plateau s’en sont pris aux forces israéliennes. Les soldats israéliens ont répondu avec des tirs massifs de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Les Etats-Unis se sont dits "profondément inquiets des événements qui ont eu lieu sur le plateau du Golan. Nous appelons toutes les parties à la retenue. Des actes de provocation comme ceux-ci doivent être évités", explique le département d’Etat américain. Le texte ajoute que "comme tous les Etats souverains, Israël a le droit de se défendre".
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