Liban : “On a besoin de paix dans cette zone loin des conflits et des idéologies”, analyse Khattar Abou Diab
Depuis la mort du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le vendredi 27 septembre, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la viabilité du mouvement : “Il est réduit mais il n’est pas terminé. C’est un parti religieux, idéologique (...) il continue à fonctionner tant que la machine iranienne fonctionne”, analyse Khattar Abou Diab. “Mais c’est vrai qu’on s’interroge”, ajoute-t-il.
Un risque de guerre civile ?
Depuis que les frappes se sont intensifiées dans le sud du pays, certains parmi la population s'interrogent également sur le risque d’une guerre civile. “Je ne pense pas que la guerre civile soit envisagée, il n’y a personne qui veuille la financer. Je crains plutôt le chaos”, poursuit l’analyste. Malgré tout, l'avenir des Libanais semble plus sombre que jamais avec presque un million de déplacés depuis l’intensification des frappes par l’armée israélienne dans le sud du Liban : “La seule alternative est que le Hezbollah laisse la place à l’armée au Liban”, affirme enfin le politologue.
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