Liban : les Libanais face au désespoir, deux mois après l'explosion qui a ravagé Beyrouth
Jeudi 1er octobre, France 2 propose une soirée spéciale afin de récolter des fonds pour le Liban, deux mois après les explosions qui ont ravagé Beyrouth. Sur place, la population reste sous le choc.
Les Libanais sont désespérés : "Il n'y a plus rien pour nous, nous n'avons plus de travail" ; "Je ne veux plus avoir peur de mourir à chaque instant". Certains libanais veulent partir. Où ? Au Canada, aux Etats-Unis ou encore en Europe. Ceux qui ont encore du travail au Liban ont vu leur salaire dégringoler. La classe moyenne libanaise, considérées comme la plus riche et la mieux formée du Moyen-Orient, est la grande perdante de la crise.
Flambée des prix des biens de consommation courante
Un professeur d'université gagnait par exemple l'équivalent de 3 400 euros par mois en 2019, en 2020 il n'en touche plus que 700 environ. En quelques mois, la monnaie, la livre libanaise, a perdu six fois sa valeur. En réaction, les prix des biens de consommation courante se sont envolés. C'est dire si le désarroi est extrêmement important à Beyrouth.
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