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Liban : le principal suspect reconnu coupable du meurtre de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri

Les trois autres accusés, suspectés eux aussi de faire partie du Hezbollah, ont été acquittés par le Tribunal spécial pour le Liban, qui siège aux Pays-Bas.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le juge David Re et la cour chargée de rendre justice dans l'assassinat de l'ancien Premier ministe libanais Rafic Hariri, le 18 août 2020 à Leidschendam (Pays-Bas). (PIROSCHKA VAN DE WOUW / REUTERS)

Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a reconnu coupable, mardi 18 août à Leidschendam (Pays-Bas), Salim Ayyash, membre présumé du Hezbollah, dans l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, au bout de six ans de procès. "La chambre de première instance déclare M. Ayyash coupable au-delà de tout doute raisonnable en tant que coauteur de l'homicide intentionnel de Rafic Hariri", a déclaré le juge David Re, avant de se prononcer sur le sort des trois autres accusés.

Ces trois hommes, également membres présumés du Hezbollah, ont été acquittés. "La chambre de première instance déclare Hassan Merhi, Hussein Oneissi et Assad Sabra non coupables de tous les chefs d'accusation retenus", a poursuivi David Re. Les juges ont par ailleurs déclaré qu'il n'y avait aucune preuve permettant d'établir un lien direct entre l'attentat et la Syrie ou le mouvement Hezbollah.

Un verdict pour "faire le deuil"

Les magistrats prononceront ultérieurement la peine à l'encontre de Salim Ayyash, qui risque la prison à perpétuité. Au bout de six ans de procès, "nous espérons sincèrement que le verdict d'aujourd'hui vous permettra de faire le deuil", a déclaré David Re, s'adressant aux victimes et à leurs familles.

Le 14 février 2005 à la mi-journée, le Premier ministre Rafic Hariri a été victime d'une explosion. Sa voiture blindée n'a pas résisté à la tonne d'explosifs utilisés pour l'attentat. Il a été tué à 60 ans avec une vingtaine d'autres personnes. Le 14 mars 2005, plus d'un million de Libanais, soit un sur quatre, étaient descendus dans la rue pour réclamer justice.

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