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LA PHOTO. Liban: l'afflux de réfugiés syriens profite au secteur du tabac

4,7 millions d'habitants et 1,5 millions de réfugiés, soit le ratio le plus élevé au monde de migrants par habitant. Le Liban fait face à un défi inédit pour accueillir autant de personnes. Certaines voix s'élèvent pour dénoncer cette situation: cet afflux a divisé par deux le coût du travail dans certains secteurs dans un pays qui compte 25% de chômeurs.
Article rédigé par Marc Taubert
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
... sauf, pour l'industrie du tabac. Sur cette photo, Naamah al-Durzi, une réfugiée syrienne de 13 ans, récolte des feuilles de tabac. Elle a fui la ville d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, avec sa famille pour le village de Jibchit, au sud du Liban. Cette jeune fille travaille désormais pour une des fabriques de La Régie Libanaise Des Tabacs & Tombacs. Cette entreprise, détenue et contrôlée par le ministère des Finances libanais, est l'une des rares à apporter de l'argent aux caisses de l'Etat. Et si le travail d'une adolescente peut sembler choquant, sa situation est enviable comparée à d'autres tant le chômage est important. De plus, les familles syriennes arrivées dans le pays ont souvent tout perdu. Dans les années 2000, le pays du Cèdre était habitué à une croissance à deux chiffres. Mais depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011, le PIB du pays stagne entre 1 et 3%. (Bilal Hussein / AP / SIPA)

L'afflux de réfugiés provoque de grosses tensions pour l'économie du pays... ... sauf, pour l'industrie du tabac. Sur cette photo, Naamah al-Durzi, une réfugiée syrienne de 13 ans, récolte des feuilles de tabac. Elle a fui la ville d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, avec sa famille pour le village de Jibchit, au sud du Liban. Cette jeune fille travaille désormais pour une des fabriques de La Régie Libanaise Des Tabacs & Tombacs. Cette entreprise, détenue et contrôlée par le ministère des Finances libanais, est l'une des rares à apporter de l'argent aux caisses de l'Etat. Et si le travail d'une adolescente peut sembler choquant, sa situation est enviable comparée à d'autres tant le chômage est important. De plus, les familles syriennes arrivées dans le pays ont souvent tout perdu. Dans les années 2000, le pays du Cèdre était habitué à une croissance à deux chiffres. Mais depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011, le PIB du pays stagne entre 1 et 3%.

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