Le Premier ministre libanais a annoncé la démission de son gouvernement lundi 10 août, sous pression après de nombreuses manifestations. "On est ici place des martyrs à Beyrouth, lieu des manifestations. On ne peut pas dire que l'atmosphère soit vraiment apaisée. On a assisté à des échauffourées entre les forces de l'ordre et les manifestants", explique le journaliste Benjamin Delombre, présent à Beyrouth. Des tensions toujours vivesLes jets de gaz lacrymogènes ont répondu aux feux d'artifice. "Les Libanais estiment que leur colère est trop forte pour qu'ils se satisfassent de la démission d'un gouvernement. Concrètement, ce qu'ils souhaitent, ce sont des nouvelles élections législatives pour élire un nouveau Parlement, et surtout, que les grandes figures politiques quittent la scène", précise le journaliste.