Le Liban fait des efforts pour l'arrivée d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron est arrivé lundi 31 août à Beyrouth (Liban). C’est sa deuxième visite depuis l’explosion au port le 4 août. Le président Michel Aoun souhaite un État laïc à la place d’un État confessionnel et a nommé un nouveau Premier ministre.
Les Libanais, qui manifestent depuis des mois, réclament un État laïc à la place d’un État confessionnel. Difficile d’y croire quand on sait que depuis 80 ans les religions chrétienne et musulmane se répartissent le pouvoir. On voit mal le Hezbollah se saborder même si lui aussi réclame un changement du système. Néanmoins, les déclarations du président Michel Aoun et la nomination d’un nouveau Premier ministre constitue un progrès, des gages à Emmanuel Macron qui a mis la pression.
Pas d'argent sans changements
Le pays a cruellement besoin des milliards d’euros que la communauté internationale promet en échange de réformes en profondeur du système politique gangréné par la corruption. Les Libanais réclament plus que des promesses, ils veulent surtout des actes, conclut lundi 31 août Valérie Astruc, envoyée spéciale de France Télévisions à Beyrouth, où Emmanuel Macron est arrivé lundi soir.
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