Beyrouth : une semaine entre espoirs et désillusions
À Beyrouth, le bilan s'alourdit de jour en jour. Mardi 11 août, 171 morts sont à dénombrer après la double explosion qui a dévasté la ville. Aujourd'hui, comment les sinistrés envisagent-ils l'avenir ?
Elle est la fille d’un disparu. Blottie près de sa mère, Tatiana Hasrouty suit sans relâche les informations à la télévision. Leur seul espoir, dit-elle, d’avoir des nouvelles de son père Hasan, prisonnier des décombres du port de Beyrouth depuis une semaine. "Penser que mon père est toujours là-bas, avec les ruines au-dessus de lui, oui, ça fait très mal", confie-t-elle.
"Il faut travailler plus vite"
Il y a quelques jours, parmi les familles sans nouvelle qui se rassemblaient près du port, franceinfo avait rencontré cette étudiante de 19 ans, inquiète et révoltée par la lenteur des recherches. "Beaucoup de temps s’est passé, il faut travailler plus vite", avait-elle déclaré. Depuis, Hasan Hasrouty est toujours introuvable, et la plupart des opérations de sauvetage ont été levées. Pourtant, Tatiana et sa mère se refusent encore à imaginer qu’elles pourraient avoir perdu leur père et leur mari.
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