Beyrouth : l'inquiétude des familles de disparus
Au Liban, après la double explosion qui a dévasté une grande partie de Beyrouth, nous avons retrouvé des familles de disparus.
Elle est la fille d’un disparu. Blottie près de sa mère, Tatiana Hasrouty suit sans relâche les informations à la télévision. Leur seul espoir, dit-elle, d’avoir des nouvelles de son père Hasan, prisonnier des décombres du port de Beyrouth depuis une semaine. "Penser que mon père est toujours là-bas, avec les ruines au-dessus de lui, oui, ça fait très mal", confie-t-elle.
Des familles toujours dans l'attente
Il y a quelques jours, parmi les familles sans nouvelle qui se rassemblaient près du port, nous avions rencontré cette étudiante de 19 ans, inquiète et révoltée par la lenteur des recherches. "Beaucoup de temps s’est passé, il faut travailler plus vite", avait-elle déclaré. Depuis, Hasan Hasrouty est toujours introuvable, et la plupart des opérations de sauvetage ont été levées. Pourtant, Tatiana et sa mère se refusent encore à imaginer qu’elles pourraient avoir perdu leur père et leur mari.
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