L'ex-PDG de Renault a décidé de poursuivre son ancienne entreprise aux prud'hommes. Carlos Ghosn réclame des indemnités de départ à la retraite.
Le bras de fer entre Carlos Ghosn et Renault se poursuit désormais devant les tribunaux. La première audience a lieu vendredi 21 février à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). L'ancien PDG du groupe y est représenté par ses avocats. Lui-même se trouve encore au Liban, où il a fui à la fin de l'année 2019. L'ancien dirigeant réclame aujourd'hui 250 000 euros d'indemnités de départ à Renault.
"Droit à rien"
La ligne du constructeur automobile est ferme. Selon l'entreprise, Carlos Ghosn n'a droit à rien. Son dernier statut de mandataire de la société en tant que PDG est selon le groupe incompatible avec celui de salarié, qui couvre les droits à la retraite. Le franco-libanais de 65 ans a également prévu de saisir le tribunal du commerce pour avoir accès à sa retraite chapeau. D'après son contrat, elle serait de 774 774 euros bruts par an. Les comptes de l'entreprise sont pour l'heure dans le rouge.
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