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Une intervention en Syrie exclue pour l'Otan

La Ligue arabe attend la réponse du Président syrien à sa proposition de plan pour faire cesser les violences. Un plan qui passe notamment par le dialogue avec les opposants au régime.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Le Président syrien Bachar Al-Assad interviewé par un journaliste russe de la chaîne de télévision Channel One, à Damas (Syrie), le 30 octobre 2011. (SANA / AFP)

Une intervention militaire de l'Alliance atlantique en Syrie ? "Totalement exclue", a tranché le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, lundi 31 octobre, tout en condamnant la répression menée par "les forces de sécurité syriennes sur des civils" alors que les violences perdurent : un civil a été tué lundi à Homs, un des foyers de la contestation contre le régime. Le même jour, les forces de sécurité ont tiré sur des manifestants à l'université appelant à la liberté dans la ville de Deraa.

Ces derniers jours, les pressions se sont faits plus consistantes contre le régime de Bachar Al-Assad.

La Ligue arabe négocie un plan

Un Comité ministériel de la Ligue arabe attend lundi à Doha, au Qatar, la réponse du chef de l'Etat syrien à son plan pour faire stopper les violences après sept mois de contestation et de répression. La Ligue arabe réclame l'arrêt "immédiat" de la violence, le retrait des chars, et un dialogue national au Caire entre le régime et l'opposition.

La Chine rejoint le camp des critiques

Dimanche, pour la première fois, Pékin s'est montré sévère envers Damas, clamant que la situation "ne peut durer". Damas doit "montrer une certaine flexibilité pour aider la Ligue arabe à appliquer sa proposition". La Chine comme la Russie avaient pourtant voté le 4 octobre contre une résolution de l'ONU portant sur des "mesures ciblées" contre le régime de Bachar Al-Assad.

Mais a rappelé Pékin, "la communauté internationale doit respecter la souveraineté de la Syrie".

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