Les prisonniers palestiniens en Israël stoppent leur grève de la faim
Au moins 1 500 d'entre eux avaient cessé de s'alimenter il y a un mois pour obtenir de meilleures conditions de détention. Un accord a été trouvé avec l'administration israélienne.
Leur grève de la faim collective aura duré près d'un mois. Les représentants des prisonniers palestiniens détenus en Israël et l'administration pénitentiaire ont signé, lundi 14 mai, un accord pour que soit levée la grève de la faim de plus d'un millier de détenus palestiniens, sur les quelque 4 700 détenus palestiniens d'Israël. Leur action, qu'ils menaient depuis un mois, voire plus d'un mois et demi pour sept d'entre eux, visait à obtenir de meilleures conditions d'incarcération.
"Les principales divergences portaient sur la détention administrative, l'isolement carcéral et les visites de Gaza", a déclaré le président du Club des prisonniers palestiniens, Qaddoura Farès. La porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne, Sivan Weizman, a confirmé la conclusion d'un "accord pour mettre un terme à la grève de la faim parmi les prisonniers de sécurité en grève depuis 28 jours", sans expliquer ce qu'il incluait.
Ces détenus réclamaient l'abolition de l'isolement carcéral et de la détention administrative, qui permet l'incarcération sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment, ainsi que des visites pour les prisonniers originaires de Gaza. Ils avaient commencé leur grève de la faim le 17 avril, date de la Journée des prisonniers palestiniens.
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