Les autorités ont libéré des centaines de prisonniers suite à l'amnistie générale décrétée par le président Assad
La plupart viennent des banlieues de la capitale Damas, de Banias, d'Homs, de Lattaquié et de Deraa, berceau de la contestation, selon le directeur de l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme.
Malgré ce geste d'apaisement, la répression continue. Au moins 11 civils ont été tués par les forces de sécurité jeudi, à Rastan.
L'opposition réclame une "démission immédiate" de Bachar al-Assad
Les délégués de l'opposition syrienne, réunis depuis mercredi à Antalya, en Turquie, "appellent à une démission immédiate du président Bachar al-Assad de toutes les fonctions qu'il occupe" et demandent qu'il "lègue ses pouvoirs à un vice-président", selon une déclaration commune en arabe lue par un participant.
Ils réclament en outre "la tenue d'élections parlementaires et présidentielle libres et transparentes dans un délai qui ne dépassera pas un an" après la démission de M. Assad.
Le Président Bachar al-Assad contesté
Depuis le début de la contestation, le chef d'Etat syrien n'est pas parvenu à étouffer la vague de contestation sans précédent depuis son arrivée au pouvoir en 2000, à la mort de son père Hafez.
Sa réponse violente à l'insurrection, qui a fait plus d'un millier de morts selon les groupes de défense des droits de l'homme, a été condamnée par la communauté internationale.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a quant à lui estimé que l'amnistie intervenait trop tard et que les autorités syriennes devaient adopter un "changement de cap plus clair et plus audacieux".
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