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Les affrontements entre forces de l'ordre et manifestants anti-gouvernementaux ont repris jeudi à Sanaa

La capitale du Yémen a été secouée par plusieurs explosions, dans un contexte d'impasse politique et diplomatique qui risque d'installer le pays dans la guerre civile.Malgré le cessez-le-feu, fusillades et bombardements ont fait cinq morts mercredi et 25 blessées lors des accrochages entre partisans et adversaires de M. Saleh.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Funérailles des manifestants abattus le 20 septembre par les forces de sécurité du président yéménite Ali Abdallah Saleh (AFP PHOTO / MOHAMMED HUWAIS)

La capitale du Yémen a été secouée par plusieurs explosions, dans un contexte d'impasse politique et diplomatique qui risque d'installer le pays dans la guerre civile.

Malgré le cessez-le-feu, fusillades et bombardements ont fait cinq morts mercredi et 25 blessées lors des accrochages entre partisans et adversaires de M. Saleh.

Depuis dimanche, le bilan des affrontements des derniers jours entre forces de l'ordre et opposants au président Ali Abdallah Saleh atteint 81 tués, sans compter les nombreux blessés.

Mercredi, les forces de sécurité et l'armée étaient déployées en masse pour les obsèques de 30 victimes de la répression qui se sont déroulées sur la place du Changement.

Les deux camps se sont accusés mutuellement de violer la trêve, décrétée à l'appel de M. Hadi qui assure l'intérim du chef de l'Etat soigné depuis plus de trois mois en Arabie saoudite après avoir été blessé le 3 juin dans une attaque contre son palais à Sanaa.

Face à la violation du cessez-le-feu décrété la veille par le
vice-président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, le médiateur du Golfe Abdellatif Zayani a quitté Sanaa bredouille en disant qu'il reprendrait ses efforts lorsque "les conditions seront favorables" à un règlement du conflit.

M. Saleh, au pouvoir depuis 1978, a chargé la semaine dernière M. Hadi de négocier et de signer avec l'opposition un transfert du pouvoir conformément à un projet élaboré par les monarchies du Golfe et prévoyant son départ. Mais l'opposition exige la signature préalable du plan du Golfe pour engager le dialogue.

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