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Le secrétaire général de l'Otan ne pense pas qu'il soit trop tard pour intervenir en Libye

"Il est essentiel de faire vite, le temps est compté, mais je ne pense pas qu'il soit trop tard. Cela dépendra en grande partie de la décision du Conseil de sécurité de l'Onu", a déclaré jeudi Anders Fogh Rasmussen en évoquant les délibérations en cours à New York.Il a estimé que "plus tôt l'ONU parviendra à un accord", "mieux cela vaudra".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le secrétaire de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, le 11 mars 2011 (AFP/JOHN THYS)

"Il est essentiel de faire vite, le temps est compté, mais je ne pense pas qu'il soit trop tard. Cela dépendra en grande partie de la décision du Conseil de sécurité de l'Onu", a déclaré jeudi Anders Fogh Rasmussen en évoquant les délibérations en cours à New York.

Il a estimé que "plus tôt l'ONU parviendra à un accord", "mieux cela vaudra".

"Je ne peux imaginer la communauté internationale et les Nations unies rester sans rien faire si le régime libyen continue d'attaquer sa propre population", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l'Alliance atlantique d'autre part déclaré à la presse qu'"Il est absolument inadmissible de voir le régime libyen attaquer systématiquement sa propre population. Ces actes peuvent constituer des crimes contre l'humanité".

"Si Kadhafi l'emporte, cela enverra le message que la violence paye. Ce qui serait inacceptable d'un point de vue humanitaire et démocratique", a-t-il déclaré sur le réseau social Facebook.

"L'Otan se tient prête à agir pour protéger la population civile des attaques du régime", a ajouté M. Rasmussen, alors que les troupes fidèles au colonel Kadahfi se rapprochent de Benghazi (est), principale ville tenue par les rebelles.

Toutefois, les chances que l'Otan puisse s'engager dans une opération quelconque sont pour l'instant assez limitées du fait des divisions en son sein, la Turquie et l'Allemagne étant contre une intervention, et la France pour une opération où l'Otan ne serait pas en première ligne.

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