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Le président yéménite Ali Saleh a à nouveau promis de résister à ses détracteurs qualifiés de "hors-la-loi"

"Je vous assure que je vais résister", a lancé M.Saleh au pouvoir depuis 33 ans, devant une foule de ses partisans sur une place jouxtant son palais à Sanaa.De son côté, la foule, estimée par les organisateurs à des centaines de milliers de personnes, a répété "le peuple veut faire juger le bourreau".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Manifestants anti-gouvernementaux à Sanaa, le 6 mai 2011 (AFP/GAMOL NOMAN)

"Je vous assure que je vais résister", a lancé M.Saleh au pouvoir depuis 33 ans, devant une foule de ses partisans sur une place jouxtant son palais à Sanaa.

De son côté, la foule, estimée par les organisateurs à des centaines de milliers de personnes, a répété "le peuple veut faire juger le bourreau".

Ne cessant d'invoquer "la légitimité constitutionnelle" pour défendre son mandat qui cours jusqu'en 2013, M.Saleh a rappelé que "le peuple avait dit son mot en 2006", en le reconduisant à la tête de l'état.

Rassemblés en masse sur la place des Sittine, près de la place du Changement épicentre de la contestation à Sanaa, les protestataires appelent au départ de M.Saleh.

"Ne quittez pas les places de la contestation jusqu'à la chute du tyran", a lancé un imam dans son prêche devant les protestataires, alors qu'un autre imam, qui haranguait les partisans du président, s'en est pris à l'opposition qui "refuse de lever les sit-in" pour "provoquer le chaos" dans le pays.

Des manifestations similaires ont été organisées dans d'autres villes du Yémen, dont Taëz, à 200 km au sud de Sanaa, où des dizaines de milliers de protestataires, rassemblés sur la place de la Liberté, ont réclamé de nouveau le départ du président Saleh.

Vendredi, jour de la prière hebdomadaire, est l'occasion de participer à des manifestations rivales, baptisée ce jour le "Vendredi de la sécurité et la stabilité" par les partisans du régome, et le "Vendredi de la fidélité du peuple au Sud" par les protestataires.

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