"Le boycott d'Israël est inadmissible", dénonce Nicolas Sarkozy
En visite à Jérusalem, il s'est exprimé sur l'affaire Orange qui agite l'Etat hébreu.
"Le boycott d'Israël est inadmissible. Je ne dis pas qu'il y avait une volonté de boycott de la part de cette entreprise [Orange], mais je dis que ce n'est pas comme ça qu'on fera la paix." L'ancien président français Nicolas Sarkozy, en visite à Jérusalem lundi 8 juin, est intervenu dans le débat qui domine l'agenda politique israélien et implique le groupe français de téléphonie Orange.
"Je ne veux pas rentrer dans la polémique, je sais que Stéphane Richard viendra ici s'expliquer", a déclaré Nicolas Sarkozy à la presse à l'issue d'une visite d'entreprise. Le PDG d'Orange, Stéphane Richard, a provoqué une levée de boucliers en Israël en déclarant, mercredi 3 juin, au Caire, qu'il retirerait sa marque du pays sur le champ si Orange ne s'exposait pas à des risques considérables de demande de dédommagement.
Motivation politique ?
Ces propos ont été immédiatement considérés en Israël comme une tentative de la part d'Orange de se dissocier pour des raisons politiques de son partenaire israélien Partner, qui utilise son image et sa marque contre une redevance. Partner délivre ses services non seulement en Israël, mais dans les colonies de Cisjordanie occupée, malgré le caractère illégal de la colonisation aux yeux de la communauté internationale. Orange a depuis expliqué n'avoir aucune motivation politique, mais vouloir seulement retrouver la maîtrise totale de sa marque.
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