L'Iran accusée par l'UE d'aider la répression en Syrie
C’est la troisième série de sanctions contre la Syrie que décrète l’Union européenne mais elle ne frappe pas seulement le régime de Bachar al Assad mais pour la première fois des responsables des gardiens de la révolution iraniens, “Pasdaran”, l'armée d'élite d'Iran, dont son commandant, tous accusés d'aider le régime syrien à mater les contestataires.
De nombreux témoignages font état depuis plusieurs jours de fournitures d’armes à la Syrie, venant de l’Iran, de la présence de forces de sécurité de la république islamique en Syrie mais également d’experts Iraniens pour surveiller et brouiller internet.
Par ailleurs, les puissances occidentales du Conseil de sécurité de l'ONU ont accusé hier l'Iran de violations “alarmantes” des sanctions de l'ONU à propos de son programme nucléaire.
Depuis le 15 mars, selon des ONG syriennes, la répression a fait plus de 1.300 morts parmi les civils. Plus de 10.000 personnes ont été arrêtées.
Des milliers de Syriens ont aussi quitté leur pays pour le Liban et la Turquie.
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