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Kouchner exige la libération immédiate de Clotilde Reiss

L'incertitude est totale au lendemain de la comparution de la jeune universitaire et de deux employés des ambassades de France et de Grand Bretagne devant le Tribunal révolutionnaire de Téhéran. Impossible de dire quand le jugement sera rendu, et quel sera le verdict...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS)

Actualisé lundi à 11h30

Jusque là, la réaction française avait été assez modérée. Mais ce soir, le ministre des Affaires étrangères se fâche. "Clotilde Reiss n'est coupable de rien du tout. (...) Nous voulons, nous exigeons, sa libération" a t-il déclaré chez nos confrères de LCI.

Dans un communiqué publié hier soir, le Quai d'Orsay a réaffirmé que les accusations portées contre Clotilde Reiss étaient sans fondement, et demandé sa libération immédiate, comme celle de l'employée de l'ambassade jugée en même temps.
_ Le ministère des Affaires étrangères a aussi déploré que l'ambassade de France à Téhéran n'ait pas été informée au préalable, ni autorisée à assister au procès, “conformément aux règles internationales de la protection consulaire”, et s'étonnait que les deux femmes n'aient pu être assistées d'un avocat.

  • L'Elysée de son côté fait savoir que Nicolas Sarkozy "multiplie les interventions auprès de tous ceux qui peuvent exercer une influence" en vue de la libération de Clotilde Reiss. Cette libération est présentée comme "l'objectif prioritaire" du président de la République.

    Une réaction mesurée en comparaison de celle, fougueuse, des autorités britanniques (un employé de leur ambassade figurait également hier sur le banc des accusés).

  • La présidence suédoise de l'Union européenne dénonce elle aussi le procès qui se déroule actuellement à Téhéran.
    _ Pour Frank Belfrage, secrétaire d'Etat au Ministère suédois des Affaires étrangères, c'est un acte contre l'ensemble de l'Union européenne...

    En attendant, l'entourage des accusés se mobilise.

    Et le fils de l'employée de l'ambassade de France, qui réside à Paris, s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse pour dénoncer "des aveux arrachés sous la contrainte"...

    Un procès largement couvert par la presse iranienne.

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