Comment les frappes occidentales en Syrie de ce 14 avril ont-elles été accueillies par les pays voisins ? "Sans surprise, l'Iran, le grand allié de Bachar al-Assad, a estimé dans l'après-midi que ces frappes étaient 'criminelles'. Toujours sans surprise, la Turquie, qui soutient quant à elle les rebelles, a estimé que cette intervention était parfaitement appropriée", rapporte Franck Genauzau en direct du Proche-Orient.Israël doute de l'efficacité des frappesLes réactions sont plus mitigées en Israël. "Le gouvernement s'est félicité de ces bombardements, mais les experts militaires sont plus sceptiques sur l'efficacité de ces frappes. Des frappes jugées trop tardives, trop prévisibles, trop limitées. Une occasion ratée, disent-ils, d'envoyer un message plus ferme, plus fort à Bachar al-Assad et à son allié iranien jugé par Israël comme le principal adversaire, la principale menace dans la région", précise le journaliste.