Cet article date de plus d'un an.

Replay Guerre entre Israël et le Hamas : comment les images et les informations sont-elles vérifiées par nos reporters ?

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 7min
Agnès Vahramian, Étienne Leenhardt et Marc de Chalvron en plateau
REPLAY. Guerre entre Israël et le Hamas : nos reporters expliquent comment ils vérifient les informations Agnès Vahramian, Étienne Leenhardt et Marc de Chalvron en plateau (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - Mathieu Piccarreta, Antonin Bodiguel
France Télévisions
Trois journalistes de France Télévisions ont répondu aux questions sur leurs procédés de vérification à l'occasion d'un live Twitch, mardi 24 octobre.

Des images qui interpellent, et qui nécessitent surtout d'importantes vérifications. Un peu plus de deux semaines après l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, trois journalistes de France Télévisions reviennent à l'occasion d'un live Twitch sur les précautions prises face à ce conflit. Etienne Leenhardt, rédacteur en chef à France 2, Agnès Varhamian, correspondante au Proche-Orient et Marc de Chalvron, envoyé spécial tout juste revenu de mission, ont ainsi évoqué les difficultés auxquelles ils étaient confrontés pour traiter cette flambée de violence historique.

"Les images ne sont jamais innocentes"

Au moment d'évoquer la lutte contre la désinformation et la chasse aux vidéos soupçonnées d'être truquées, le reporter Marc de Chalvron évoque l'importance de s'appuyer sur des cellules comme celle des Révélateurs, qui ont pour mission de vérifier l'authenticité des informations qui remontent du terrain. "Les images ne sont jamais innocentes (...), elles n'ont pas du tout la même symbolique selon d'où elles viennent", prévient par ailleurs Etienne Leenhardt.

La correspondante Agnès Varhamian abonde et révèle une règle tacite : "il est préférable d'être en retard, plutôt que de dire une bêtise". Avant de préciser que "dans une situation de guerre, il y a forcément de la communication et de la désinformation qui est produite" par les forces qui s'opposent. Elle assure que ce phénomène est "amplifié" par les réseaux sociaux, mais qu'il revient précisément aux journalistes de faire le tri pour raconter ce conflit en ne se fondant que sur des informations authentifiées.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.