"On ne sait pas ce qui va se passer" : dans les villes israéliennes près de la bande de Gaza, les magasins sont vidés dans la crainte d'un conflit long
Après l'offensive lancée par le Hamas sur le territoire d'Israël, l'Etat hébreu a prévenu qu'une guerre "longue et difficile" contre le groupe terroriste allait se dérouler. Le gouvernement israélien a recommandé aux habitants de stocker chez eux des vivres pour au moins trois jours en faisant des réserves de nourriture et d'eau, avec trois litres par jour et par personne, de médicaments et autres produits de première nécessité.
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Rapidement, les rayons des supermarchés ont été dévalisés dans plusieurs endroits du pays et parfois, des files d'attente se forment à l'entrée des commerces. À Ashdod, une ville balnéaire située à une quarantaine de kilomètres de la frontière avec la bande de Gaza, Ron s'est précipitée pour acheter des vivres dans une supérette sur le point de fermer : "J'ai besoin d'eau, de produits de toilette, de conserves, mais aussi des pâtes et du riz."
Sa compagne est livide, inquiète que la situation n'empire : "On ne sait pas ce qui va se passer, si on va devoir se terrer dans les abris antimissiles pendant des jours. Rien que franchir le hall de mon immeuble m'angoisse."
"Tous ces civils tués… Je viens d'enterrer une amie. Je veux que ça s'arrête."
une Israélienneà franceinfo
"On est habitué à la guerre, poursuit-elle. Mais ce qui se passe en ce moment, on ne l'a jamais connu."
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