Nouvelles violences à Gaza
À Gaza, la violence continue le long de la frontière avec Israël. Au moins sept Palestiniens ont été tués lors de la marche pour réclamer le retour des réfugiés sur les terres où ils ont été exilés il y a 70 ans.
À la frontière entre la Palestine et Israël, les violences continuent. L’armée israélienne maintient notamment l’usage de balles réelles. Pour éviter de se faire prendre, les Palestiniens font eux brûler des pneus. Le Hamas a d’ores et déjà prévenu qu’il ne lâcherait rien au deuxième jour de la marche qui demande le retour des réfugiés exilés il y a 70 ans. "Nous n’abandonnerons jamais un seul de nos droits inaliénables, pas seulement les frontières de 1967 mais toute la Palestine", a dit Mahmoud Al-Zahar, leader du Hamas.
Tandis que les soldats israéliens lancent des balles lacrymogènes, les nombreux blessés sont évacués sur des civières. De l’autre côté de la barrière de sécurité entre les deux pays, les tanks installés avec les soldats ont reçu l’ordre de tirer malgré les critiques et condamnations de l’ONU et de l’Union européenne.
Une longue marche de six semaines
Pour Israël, la Palestine est en tout cas responsable de la situation. "Le gouvernement du Hamas encourage son peuple à attaquer Israël, à commettre des actes de violence, à essayer de détruire Israël et tuer le plus de gens possible", a déclaré David Heyes, porte-parole du Premier ministre israélien. La semaine dernière, la première journée de manifestations avait été sanglante avec 19 morts et 1 400 blessés. La marche pour le retour des exilés doit durer six semaines. Elle demande le retour de 700 000 Palestiniens chassés de leur terre lors de la création de l’État d’Israël en 1948.
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