Mandats d’arrêt émis : polémique après la décision du procureur de la CPI
Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense, ainsi que trois dirigeants du Hamas, sont accusés par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Il a réclamé, lundi 20 mai, des mandats d’arrêt à leur encontre. Que risquent-ils ? Si la CPI émet les mandats d’arrêt, ils peuvent être arrêtés, à condition de se trouver dans un des 124 pays qui reconnaissent la CPI. Il y aurait alors un procès international.
La décision attendue dans quelques semaines
À Washington (États-Unis), Joe Biden a qualifié cette décision de "scandaleuse". Il a également souligné qu’il n’y a pas d’équivalence entre Israël et le Hamas. La France a, elle, d’abord dit qu’elle soutenait la CPI puis, mardi 21 mai, Stéphane Séjourné, ministre des Affaires Étrangères, a apporté une nuance. Il a déclaré qu’il ne devait pas y avoir d’équivalence entre le Hamas et Israël. La CPI prendra dans quelques semaines la décision d’émettre ou non ces mandats d’arrêt.
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