L'ère Obama terminée, la construction de logements reprend dans les colonies en Israël

Le gouvernement israélien a annoncé mardi 23 janvier le lancement de 2 500 nouveaux logements dans les colonies en Cisjordanie. La veille, Jérusalem avait aussi annoncé de nouveaux travaux dans la partie annexé. La France et l’Europe ont condamné ou exprimé leur désaprobation, tandis que les Etats-Unis, eux, sont restés silencieux. Après des années de pression, Israël semble avoir les mains libres avec l’administration Trump pour construire dans les colonies.

"J'ai besoin de place pour mes quatre enfants !"

Ariel est une colonie sans véritable charme, qui s’étire sur des kilomètres de colines en Cisjordanie. Avec une université à côté de laquelle Shlomo, ingénieur, se félicite du feu vert gouvernemental qui autorise autour de 1 000 logements dans cette colonie : "J'ai quatre enfants, j'ai besoin d'avoir de la place pour eux. Je veux qu'ils aient du travail. On a besoin de se développer !"

Israël a les mains libres

Pour les responsable de la colonie, l’arrivée de Donald Trump marque un changement d’époque. Le Premier ministre israélien n’aura plus les mains liées, dit Avi Zimmerman. Il est en charge du développement de la ville qui a souffert, affirme-t-il, pendant huit ans sous Barack Obama : "C'était pire qu'un gel de construction. Nous avons vécu un gel de planning : non seulement nous ne pouvions pas construire de nouvelles maisons mais en plus nous ne pouvions même pas déposer de plans.", se désole Avi Zimmerman.

La fin de l'ère Obama annonce un moment de vérité

Avec cette nouvelle vague de construction, le Premier ministre a endossé le point de vue des colons, qui estiment que s'annonce avec l'arrivée de l’administration Trump un moment de vérité sur le sujet.