: Info franceinfo Liban : la France travaille avec la compagnie nationale libanaise pour débloquer des vols pour les Français qui veulent quitter le pays
Le Quai d'Orsay travaille avec la compagnie nationale libanaise, la Middle East Airlines (MEA), pour débloquer des vols et des places pour les ressortissants français qui veulent rentrer, après l'escalade de violence entre le Hezbollah et Israël, annonce mardi 1er octobre le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, au micro de franceinfo.
"Nous avons engagé des discussions avec la compagnie nationale libanaise pour permettre de débloquer des vols et des places pour celles et ceux de nos ressortissants qui souhaitent retourner en France", explique le ministre. Il assure que "l'ambassade va y travailler dans les prochaines heures".
Après plusieurs jours de bombardements intenses et meurtriers sur le Liban, Air France et Transavia ont annoncé suspendre leurs vols au moins jusqu'au 8 octobre et les prix des billets ont explosé ces derniers jours. Un bâtiment de la Marine française a également appareillé lundi depuis le sud-est de la France pour se prépositionner au large du Liban par "précaution", en cas de besoin d'évacuation des ressortissants français, a-t-on appris auprès de l'état-major des Armées.
Un numéro d'urgence mis en place
"J'ai entendu les inquiétudes et les préoccupations de nos concitoyens au Liban, elles sont légitimes" a déclaré le ministre au micro de franceinfo, après un déplacement de 24 heures au pays du cèdre, où il a exhorté Israël à s'abstenir de toute incursion terrestre. L'armée israélienne a précisé dans un communiqué qu'elle menait depuis lundi soir des opérations terrestres "limitées, localisées et ciblées" contre des "cibles et des infrastructures terroristes" du Hezbollah dans le sud du Liban.
Un numéro d'urgence, disponible 24 heures sur 24 pour les 20 000 Français présents sur le territoire libanais, est mis en place par le Quai d'Orsay : le 01 420 292.
Depuis le début de l'escalade, des centaines de morts ont été recensés, dont deux ressortissants français, dans les bombardements de l'armée israélienne sur le sud du Liban. "Il y a urgence à agir, à appeler au cessez-le-feu pour éviter que la région ne s'embrase", conclut Jean-Noël Barrot.
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