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Guerre Israël-Hamas : Jean-Luc Mélenchon se défend face aux accusations d'antisémitisme

Le chef de file de la France insoumise continue de qualifier les opérations militaires israéliennes à Gaza de "génocide".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, lors d'une manifestation parisienne pour la fin des combats à Gaza, le 2 décembre 2023. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / AFP)

Accusé de nourrir l'antisémitisme, notamment par ses déclarations depuis le 7 octobre, Jean-Luc Mélenchon se défend, dans un entretien publié jeudi 7 décembre par la revue Orient XXI, "d'avoir manqué à son devoir" envers la communauté juive. Le fondateur de la France insoumise estime que cette communauté l'a au contraire "abandonné" et persiste sur sa ligne, estimant que le gouvernement israélien commet "un génocide" à Gaza.

"Je me sens abandonné par ceux que j'ai défendus toute ma vie. Jamais nous n'avons manqué à notre devoir. Ni aux principes qui le fondent", déclare le chef de file de LFI. "La communauté juive que j'ai connue, avec qui j'ai milité lorsque j'étais élu de Massy, vivait dans le débat et assumait ses divergences. Il y avait les 'cultuels' et les 'culturels'. La gauche, c'était les 'culturels'", ajoute-t-il.

Défense de son positionnement concernant la guerre

"J'ai appelé dès le 7 octobre au cessez-le-feu", rappelle-t-il, alors que cet appel, le jour même de l'attaque du Hamas, fait partie des reproches qui lui ont été adressés par le reste de la classe politique. "Nous n'avons jamais contesté le fait que des actes puissent être de nature terroriste", affirmait-il le 2 décembre sur France Inter. 

"Dans cette affaire, l'action [du Premier ministre israélien] contre les Gazaouis n'est pas légitime. Ce n'est pas de la légitime défense, mais un génocide", maintient-il dans l'entretien avec Orient XXI. "Il y a des manifestations de masse dans beaucoup de pays, y compris aux Etats-Unis d'Amérique auxquelles participent des segments amples des communautés juives locales", note l'homme politique, qui constate que "dans aucun pays du monde, sauf peut-être dans une bonne part de la classe médiatique française, ne s'installe un clivage anti-arabe, antimusulman".

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