Guerre entre le Hamas et Israël : la détresse des familles des otages
Comme chaque samedi soir à Tel-Aviv (Israël), depuis le début de la guerre, les familles des otages israéliens crient leur douleur. "Je n’ai plus de force. S’il vous plaît, ça fait un mois que j’attends. Je ne sais rien d’elle : où est-ce qu’elle est, est-ce qu’elle mange, est-ce qu’elle boit ?", déplore la mère d’une otage. Pour ces familles, le temps s’est arrêté le 7 octobre, car depuis, seuls 5 des 247 otages confinés ont été libérés.
Une aide psychologique
Autour d’une table de Shabbat, il y a autant de chaises vides. "Vous savez quand elle reviendra, on ne peut pas vraiment savoir quelle sera sa condition mentale. Peut-être qu’ils reviendront avec leur corps, mais sans leur âme", s’inquiète le compagnon d’une otage. Au cœur de Tel-Aviv, un immeuble est dédié aux aides d’urgence aux familles.Des psychologiques y tiennent des permanences quotidiennes. "Ce forum, c’est comme leur maison. Certains viennent tous les jours. C’est comme s’ils ne pouvaient pas s’en sortir sans", explique Niva Ben Zion, thérapeute. Face à l’ampleur du traumatisme national, des médecins spécialistes du SPT organise des formations en urgence pour 1 600 psychologues du pays.
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