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Guerre entre le Hamas et Israël : ce qu'il faut retenir de la journée du jeudi 9 novembre

Ce trente-quatrième jour de conflit a notamment été marqué par les appels au cessez-le-feu lors de la "conférence humanitaire" à Paris, où l'aide promise pour Gaza va dépasser le milliard d'euros.
Article rédigé par franceinfo
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De nombreux dirigeants se sont rassemblés à Paris, jeudi 9 novembre au palais de l'Elysée, à l'occasion de la "conférence humanitaire" sur Gaza. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son trente-quatrième jour, jeudi 9 novembre, et l'enclave palestinienne est toujours acculée. Selon l'ONU, plusieurs centaines de milliers de Gazaouis restent piégés dans une situation humanitaire désastreuse dans le nord de l'enclave, en particulier dans la ville de Gaza. A Paris, les appels en faveur d'un cessez-le-feu se sont multipliés lors d'une conférence humanitaire, où un milliard d'euros d'aides supplémentaires a été acté. Voici ce qu'il faut retenir de la journée.

Appels au cessez-le-feu lors de la "conférence humanitaire" à Paris

"C'est à la protection des civils qu'il nous faut travailler. Il faut pour cela une pause humanitaire très rapide et il nous faut œuvrer à un cessez-le-feu", a déclaré le président de la République, Emmanuel Macron, devant les représentants d'une cinquantaine de pays et d'organisations humanitaires réunis lors de la "conférence humanitaire" à Paris. Ce rassemblement pour tenter de débloquer l'aide vers Gaza a permis d'atteindre un milliard d'euros d'engagements nouveaux.

Israël va observer des "pauses humanitaires" quotidiennes

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu'Israël avait accepté d'observer des "pauses" humanitaires quotidiennes dans "certaines zones du nord de la bande de Gaza", où se concentrent l'essentiel des combats et des bombardements. Ces pauses dureront quatre heures et "seront annoncées trois heures à l'avance", a affirmé un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Depuis dimanche, l'armée israélienne a déjà avoir ouvert, plusieurs heures par jour, ce qu'elle présente comme un couloir sécurisé permettant aux Palestiniens du nord de la bande de Gaza de se rendre vers le sud de l'enclave palestinienne. Selon elle, 50 000 habitants l'ont emprunté jeudi, autant que la veille.

Des milliers de civils fuient le nord de la bande de Gaza

Des milliers de civils palestiniens ont une nouvelle fois fui le nord de la bande de Gaza en ruines, où les bombardements et les combats au sol entre l'armée israélienne et le Hamas font rage. Après plus d'un mois de frappes israéliennes meurtrières, en représailles à l'attaque sanglante menée par le Hamas, plusieurs centaines de milliers de civils, selon l'ONU, restent piégés dans une situation humanitaire désastreuse dans le nord de la bande de Gaza. Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), on compte 1,6 million de déplacés dans la bande de Gaza, sur une population de 2,4 millions de personnes.

Fermeture imminente pour deux hôpitaux à Gaza

L'Ocha alerte sur le risque de fermeture de deux importants hôpitaux de l'enclave, du fait de l'"insuffisance de carburant pour faire tourner les générateurs", explique-t-il dans son dernier point sur la situation. L'établissement al-Awda, situé à Tal al-Zaatar, dans le nord de l'enclave palestinienne, est notamment concerné. Il s'agit du seul fournisseur de services de maternité de la région. L'hôpital al-Qods, le deuxième plus grand de la bande de Gaza, est, lui aussi, menacé par une fermeture imminente.

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