Guerre entre Israël et le Hamas : "Le plus dur c'est d'imaginer la souffrance de mon petit-fils à Gaza", témoigne la grand-mère d'un otage
"Le plus dur c'est d'imaginer la souffrance de mon petit-fils à Gaza. Il n'a rien à y faire. C'est un enfant", confie ce dimanche sur franceinfo, Jocelyne Goldapper, grand-mère d’Ethan, otage du Hamas. Ce Franco-Israélien de 12 ans a été enlevé avec son père le 7 octobre dernier, dans le kibboutz de Nir Oz, près de la bande de Gaza.
À ce jour, Jocelyne Goldapper, n'a "absolument pas" de nouvelles d'eux. Elle "demande [au Hamas] de libérer d'abord les enfants" car "ils n'ont pas la force des adultes, ils ont besoin de leurs parents" et cela fait "déjà trois semaines qu'ils sont détenus".
Les civils de Gaza, "des otages comme nous"
Le Premier ministre israélien a prévenu samedi soir que cette guerre serait "dure et longue". Benyamin Nétanyahou a de nouveau appelé "toutes les populations civiles à quitter le nord de Gaza" après une série de bombardements intenses et d'incursions terrestres de l'armée israélienne dans l'enclave palestinienne.
Jocelyne Goldapper "plaint absolument" ces civils, "qui ne peuvent pas aller dans les tunnels" pour se protéger des bombardements. "Ils sont otages comme nous", ajoute-t-elle. Elle ne comprend pas pourquoi "le monde entier ne demande au Hamas d'ouvrir les tunnels pour les populations civiles".
Cette grand-mère d'otage estime que le Hamas qui "règne à Gaza" est "responsable des civils" de l'enclave. "Ils auraient dû mettre leurs civils dans les tunnels".
"Pendant que le Hamas construisait des tunnels de guerre, Israël construisait des chambres sécurisées pour les civils."
Jocelyne Goldapperà franceinfo
Elle déplore le manque d'humanité du Hamas. "Pour ces terroristes, une vie ne vaut que des négociations. Seule leur vie compte pour eux, pas celle des civils", dénonce-t-elle.
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